Porté par une âme d’aventurier et d’explorateur, Lao Kouyate ne se limite pas à ce que la tradition lui appris. Griot (poète) donc, mais également Djeli comme le suggère son Nom (la caste des porteurs de traditions musicales), Lao est un véritable chercheur musical
A partir de fil à linge, de fil de pêche, d’un manche en bois exotique et d’une grosse calebasse recouverte de peau de vache, Lao fabrique ses Koras lui même. La Kora est un instrument à cordes traditionnel de l’Afrique de l’Ouest et au fil du temps, il leur a apporté différentes modifications, comme un manche supplémentaire ou encore en passant de 44 à 66 cordes.
Il mixe alors à ses racines Africaines, différentes musiques qui ont traversées d’autres pays comme le Jazz, le Blues ou encore le Reggae, pour donner au final un métissage World Music unique en son genre, teinté de mélodies riches, de rythmes variés et de grooves dansans.
De cette croisée des chemins, partiedu Sénégal jusqu’en France en passant par l’Italie et la Suisse, Lao Kouyate en a créer 4 albums. On a pu le voir sur de nombreuses scènes nationales et internationales avec notamment Omar Pene et Ali Farka Touré.
Au cours de sa carrière, il a été amené à travailler avec des musiciens du monde entier et c’est cette richesse d’échanges qui lui a permis ne jamais rester statique, d’être toujours en quête de nouvelles expériences musicales.
Après 20 ans avec comme seul bagage sa musique, Lao Kouyate reviendra fin 2016 avec un Ep intitulé « Bamba Jam », une expérience musicale aux sonorités funk, voyageant aux confins du groove, de la fusion ou encore de l’Afro Beat. Il y réalisera un vieux rêve, celui d’avoir pu enregistrer au Sénégal un duo avec sa mère, qui fut la première à lui transmettre son héritage musical dès son plus jeune âge.
Ces 5 chansons seront l’introduction à l’univers de l’album qui viendra ensuite, le plus mature de sa vie, dans tous les sens du terme, celui qui sera l’accomplissement de l’homme et du musicien, album au nom évocateur de « Patience »